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Affichage des articles du janvier, 2014

Neal Stephenson le samourai virtuel

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Neal Stephenson est un des rares auteurs SF à marier humour ravageur, réflexion de haute volée et action efficace. Un bouquin réjouissant qui vous fera passer un excellent moment et vous donnera à penser sur les futurs possibles des mondes virtuels ou de l'exploitation des mythes sumériens. Un roman de SF cyberpunk malin et hyper-rythmé, peuplé de programmeurs-samouraïs qui livrent des pizzas pour le compte de la mafia et de chiens de garde-robots à la fidélité inébranlable, de prêcheurs fous à la conquête du monde et de serials-killers tchernobyliens. On pourrait croire à lire ces résumés en forme d'inventaire de Prévert que ça part dans tous les sens, mais c'est tout le contraire : TOUS ces éléments sont reliés entre eux et jouent leur rôle dans l'histoire, tout est parfaitement pensé à l'avance - les romans de Neal Stephenson sont des merveilles d'intelligence. Le Samouraï virtuel (titre anglais : Snow Crash) est un roman de Neal Stephenson , par

max gallo 1914

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Notre ami Max ne s'est pas foulé pour ce livre(contrairement à ses 1945...); Il ordonne convenablement son récit pour laisser la parole aux gens de l'époque; A ce propos tapez sur you tube le reportage daté mais excellent:la bataille de la Marne. S'est exactement la même chose (,) les images en plus. L'avenir de la France et l’Europe s’est scellé en 1914 ; cent ans plus tard, Max Gallo nous raconte cette année cruciale pour l’histoire du monde. À Paris, gare de l’Est, en ce dimanche 2 août 1914, c’est la mobilisation générale. Il y a bientôt cent ans, le samedi 1er août, l’Allemagne a déclaré la guerre à la Russie, l’alliée de la France. L’Empire austro-hongrois est, dès le 28 juillet, entré en guerre contre la Serbie. L’engrenage des alliances, des ultimatums, des mobilisations, entraîne les nations dans sa mécanique sanglante. Berlin est solidaire de Vienne. Paris, lié à Londres, soutient Saint-Pétersbourg. En quelques heures, toutes les grandes gares euro

arnaldur Indridason la rivière noire

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Un seul commissaire nous manque et tout est dépeuplé. Non, c'est vrai, sans Erlendur, le dernier Indridason, La rivière noire, a comme un goût d'inachevé, voire de bâclé, d'insatisfaisant, en tous cas. Un peu fade. Elingborg, l'adjointe d'Erlendur, qui prend la relève en l'absence du susdit (dont la vraie fausse apparition en fin de roman est diablement inquiétante), est fade en comparaison, et ses tourments familiaux, d'une grande banalité, ne nous émeuvent guère. L'enquête, en elle même, qui tourne autour de l'assassinat mystérieux d'un type qui utilise le Rohypnol, la drogue du viol, pour abuser de jeunes femmes sans défense, n'est pas palpitante non plus. Les meilleurs passages se trouvent en fin de roman, dans la description d'un petit village qui semble ravitaillé par les corbeaux, où règne l'omerta, dans une atmosphère glauque au possible. Le récit manque d'ampleur, le style est souvent laborieux, plombé par d'inn
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Neal stephenson est un auteur majeur de la SF outre atlantique, son oeuvre a débuter avec des soucis écologique et se poursuit essentiellement avec les problémes de communication ou d'absence de communication (cf snow crash et l'age de diamant) dans cryptonomicon il aborde avec talent le probléme de la confidentialité des informations transmises sur le réseau mondial. Le parralléle entre la problématique enigma durant la 2nde guerre mondile et la situation actuelle du réseau est particuliérement bien choisi. Comme d'habitude l'intrigue tient la route. Les lectuers qui reproche la longueur des livres de stephenson devrait arréter de zapper sur leur télévision. Je conseille cet auteur à tous les amateurs d'une SF ancré dans les problémes actuels et s'interressant plus particuliérement aux problémes technologiques. bonne lecture. Suite et fin des aventures des cryptoanalystes et comploteurs – de la Seconde Guerre mondiale à nos jours – qui ont ravi les fans de Ne

Stephen King 22/11/63

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Pour ma part, ce roman ne fera pas date dans la bibliographie de Seigneur King dont c'est un des rares romans que je qualifiai d'ennuyeux. Partant d'une idée de science-fiction très ambitieuse mais peu originale (qui n'a jamais joué à se demander ce qu'il ferait s'il pouvait remonter dans le temps ?), le roman s'arrête surtout sur l'atmosphère les Etats-Unis des années 50 et 60.Les protagonistes sont comme toujours étoffés mais c'est vraiment très long vu qu'il ne se passe pas grand chose au final. Tout cela est fort bien expliqué dans la critique ci-dessous tiré du blog "mediapart" : Et si John Fitzgerald Kennedy n’était pas mort à Dallas ce 22 novembre 1963 ? Et si Lee Harvey Oswald avait été empêché de commettre son crime, que serait-il advenu du monde ? La guerre du Viêt Nam aurait-elle duré ? Kennedy aurait-il été réélu ? Et Johnson, et Nixon ? Et si 22/11/63, le dernier (et très épais) livre de Stephen King, était tout autre